Titre réécrit : Trouver son épanouissement après avoir surmonté une dépression, anxiété, bipolarité ou autres troubles

L’article aborde le thème de l’épanouissement personnel après avoir traversé une période de trouble psychologique, qu’il s’agisse de dépression, d’anxiété, de bipolarité ou d’autres troubles de ce genre. Il s’agit d’un processus complexe, qui nécessite du temps, de l’effort et un certain niveau de soutien.

Il est important de comprendre que chaque personne est différente et que la guérison peut prendre différentes formes et durées. Il est donc crucial de ne pas se précipiter et de prendre le temps nécessaire pour se rétablir. L’idée n’est pas de revenir à son état antérieur, mais plutôt de s’efforcer d’atteindre un nouvel état de bien-être.

Il est également essentiel de comprendre que le processus de guérison ne se fait pas en solitaire. Au contraire, il est souvent nécessaire de faire appel à l’aide de professionnels de la santé mentale, tels que des psychologues, des psychiatres ou des thérapeutes. Ces experts peuvent fournir des outils et des stratégies pour gérer les symptômes et aider à surmonter les défis.

Parallèlement à l’aide professionnelle, le soutien des proches est également crucial pour le rétablissement. Il est important d’être entouré de personnes qui comprennent et respectent la situation, et qui sont prêtes à offrir leur soutien et leur encouragement.

Enfin, il est important de prendre soin de soi tout au long du processus de guérison. Cela peut inclure des activités de détente, comme le yoga ou la méditation, une alimentation équilibrée, des exercices réguliers, un sommeil suffisant et d’autres formes de soins personnels.

En conclusion, s’épanouir après un trouble dépressif, anxieux, bipolaire ou autre est un parcours qui demande du temps, de l’effort et du soutien. C’est un processus qui doit être abordé avec patience et compassion, et qui peut aboutir à un nouvel état de bien-être et de bonheur.

S'épanouir après un trouble dépressif, anxieux, bipolaire ou autre

Des critères stricts pour définir le bien-être optimal

Andrew R. Devendorf, un membre éminent du département de psychologie de l’Université de South Florida, a conjointement avec son équipe, mis en place des critères stricts afin de définir le bien-être optimal dans le cadre de leur étude. Ces critères comprennent une guérison complète de toute psychopathologie depuis au moins une année, une haute qualité de bien-être psychologique (se classer dans le top 25% de la population) et un faible taux d’incapacité fonctionnelle (se classer parmi les 25% de la population ayant le moins d’handicap).

Le bien-être psychologique est quant à lui défini par des critères couramment utilisés : avoir un but dans la vie et y trouver un sens, être autonome, avoir le sentiment de contrôle, maintenir des relations saines et vivre régulièrement des émotions positives.

Les chercheurs ont utilisé dans leur étude les données d’une enquête nationale canadienne, l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2012, qui a été menée auprès de 23 491 personnes âgées de 15 à 80 ans et plus. Ces participants ont tous répondu à un test standardisé évaluant leur bien-être.

Sur l’ensemble des participants, 11,3% avaient déjà reçu un diagnostic de dépression dans leur vie, 8,7% un diagnostic de trouble anxieux généralisé, 0,9% de trouble bipolaire de type I, 0,6% de trouble bipolaire de type 2 et 8,7% de trouble lié à la consommation de substances psychoactives. Au total, 33,1% des participants avaient été diagnostiqués avec un trouble mental au cours de leur vie.

Bien-être optimal chez les personnes ayant des antécédents psychopathologiques

Comparé à 24,1% des participants sans antécédents de troubles mentaux, 9,8% des participants ayant des antécédents de maladie mentale ont atteint le niveau de bien-être optimal tel que défini par les chercheurs.

De ce groupe, ceux ayant été diagnostiqués pour un trouble lié à la consommation de substances psychoactives (10,2%) et ceux ayant été diagnostiqués pour une dépression (7,1%) étaient les plus susceptibles d’atteindre un niveau de bien-être optimal.

Ceux souffrant de trouble anxieux (5,7%), de trouble bipolaire de type 1 (3,3%) et de trouble bipolaire de type 2 (3,2%) étaient moins susceptibles d’atteindre ce niveau de bien-être.

Souffrir d’un seul trouble au cours de sa vie multiplie par 4,2 la probabilité d’atteindre un bien-être optimal par rapport à ceux ayant souffert de plusieurs troubles au cours de leur vie.

L’étude a été menée par Andrew R. Devendorf, Todd B. Kashdan, Jonathan Rottenberg et Ruba Rum. Source : Association for Psychological Science, Clinical Psychological Science. N’hésitez pas à suivre Thierry Gaillard sur nos réseaux sociaux

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Thierry Gailard

Auteur

Thierry Gailard, avec son riche parcours en tant que psychologue clinicien, se présente aujourd'hui comme une voix authentique et éclairée dans le monde de la psychologie sur notre site. Fort de plusieurs années d'expérience en cabinet, Thierry a consacré sa carrière à comprendre et à soigner l'esprit humain. Aujourd'hui retraité de la pratique clinique, il se consacre à partager ses connaissances et son expertise à travers des articles accessibles et instructifs. Ses écrits s'adressent aussi bien aux novices qu'aux connaisseurs, offrant des perspectives uniques et des explications claires sur divers sujets psychologiques. De la psychologie du développement à la neuropsychologie, en passant par la psychologie sociale, Thierry Gailard aborde une multitude de thèmes avec une approche pédagogique et empathique. Son objectif est de rendre la psychologie compréhensible et utile pour tous ceux qui cherchent à mieux comprendre les processus mentaux, les émotions et le comportement humain.

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