Résultats d’enquêtes sur les croyances en la sorcellerie dans le monde
Les résultats présentés sont issus de diverses enquêtes menées à la fois en face à face et par téléphone par le Pew Research Center et d’autres institutions spécialisées dans les sondages. Ces enquêtes se sont déroulées sur une période de neuf ans, de 2008 à 2017.
Il est intéressant de noter que plus de 40 % des personnes interrogées ont affirmé croire que certaines personnes ont le pouvoir de lancer des sortilèges ou des malédictions qui peuvent causer du tort à autrui. Cependant, ces croyances ne sont pas réparties de manière égale dans le monde. Elles varient grandement d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre. Par exemple, seulement 9 % des participants en Suède ont admis croire en la sorcellerie, tandis que le pourcentage grimpe à 90 % en Tunisie.
Divers éléments personnels ont été associés à ces croyances. Les individus ayant un haut niveau d’éducation et une sécurité financière importante étaient moins enclins à adhérer à ces croyances.
Impact de divers facteurs sur les croyances en la sorcellerie
Gershman, en combinant ces données avec d’autres informations nationales, a découvert que les croyances en la sorcellerie varient d’un pays à l’autre en fonction de divers facteurs, y compris culturels, institutionnels, psychologiques et socio-économiques.
Par exemple, ces croyances semblent être liées à la faiblesse des institutions, à un faible niveau de confiance sociale et d’innovation, ainsi qu’à une culture conformiste et à des niveaux plus élevés de biais de groupe – c’est-à-dire la tendance des individus à privilégier ceux qui leur ressemblent.
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Source des informations : Plos One et PLOS. N’hésitez pas à suivre Thierry Gaillard sur nos réseaux sociaux
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